Merci, Cher M Pitoun pour votre discours.
L’essentiel a été dit et entendu.
Mon grand-père maternel a été raflé ce jour-là dans le 19ème arrondissement, Drancy, Auschwitz, disparition.
Deux ans plus tard, février 1944, c’est ma grand-mère et deux de ses enfants en bas âge qui on fait le même chemin sans retour.
Côté paternel, ça s’est mieux passé, grand père Goldschmidt, très religieux mais résistant dès la première heure, torturé à Limoges, envoyé à Drancy en novembre 1943, mais a fait partie des 19 évadés qui ont sauté du train dans la région de Bar le Duc et qui ont été presque tous récupérés et sauvés par des résistants.
Un bosquet de 60 arbres au nom de nos disparus Sliwka, leur mémoire soit bénite, a été planté par notre famille à Neve Ilan dans la forêt des déportés de France et Belgique près de Jérusalem.
La photo des 2 enfants sont aussi au Mémorial à Paris, salle des portraits d’enfants.