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Samedi 11 et Dimanche 12 mars – Pourim à la Synagogue Rachi

Samedi 11 mars à 19 h 30 – Lecture de la Méguila d’Esther
Dimanche 12 Mars à 8 h 30 – prière du matin et lecture de la Méguila d’Esther

Dimanche 12 mars à 12 h, repas de Pourim proposé par l’ACI avec participation aux frais de 10 € par personne pour le repas, grand concours de déguisement pour les enfants avec de nombreux lots à gagner.

Dimanche après-midi, dès la fin du repas, grand Loto de Pourim animé par notre ami Momy Assraf

La fête de Pourim est une belle fête du calendrier juif célébrée le 14 du mois d’Adar (mi-mars) pour commémorer le salut des juifs de l’Empire perse ayant échappé aux intentions destructrices d’Haman, le 1er ministre du roi Assuréus.

Assuréus est généralement identifié à Xerxès 1er, le « Grand Roi » de Perse et les évènements relatés dans le livre biblique d’Esther ont donc dû se produire vers le milieu du Vème siècle av. è-c1.

Sens du terme « Pourim »

Le terme pourim vient du mot accadien pour qui signifie « tiré au sort », et fait référence aux dés lancés par Haman pour fixer la date propice (13 Adar) au massacre des juifs (Est 3,7-14)1.

Historique de Pourim

Le roi de Perse, Assuérus organisa un jour un banquet auquel il invita les princes et notables de son royaume. La reine Vasti, sa femme refusa d’y assister, en conséquence de quoi il l’a répudia.

Afin de trouver une nouvelle épouse, il convoqua les plus belles jeunes filles du royaume et jeta son dévolu sur Esther, une jeune femme d’une grande beauté qui devint donc la nouvelle reine.

Mardochée, oncle de la reine, ayant refusé de s’incliner devant le Premier ministre du royaume, Haman, ce dernier à fin de revanche obtint du roi que tous les Juifs soient massacrés, à une date tirée au sort (Pourim signifie « tiré au sort », d’où le nom de la fête), qui tomba le 13 adar.

Esther, exhortée par son oncle Mardochée à se sauver elle-même et à sauver son peuple, décida de révéler ses origines juives au roi, qui annula le décret. Le Premier ministre qui avait demandé le massacre des juifs fut pendu et les Juifs échappèrent au massacre.

Les traditions associées à Pourim

Les lois concernant la fête de Pourim sont décrites dans le traité talmudique Megillah. Il n’est pas obligatoire mais seulement conseillé de ne pas travailler pendant Pourim. Pourim est une célébration joyeuse qui donne lieu à des festivités traditionnelles.

La lecture du rouleau d’Esther

C’est la pratique la plus importante, et elle doit se faire le soir et le matin. Un chant traditionnel est employé pour la psalmodie. Dans la plupart des communautés, Pourim est marquée par une atmosphère joyeuse de carnaval. Ainsi, adultes et enfants assistent déguisés, à la lecture et chaque fois que le nom d’Haman est prononcé, les fidèles frappent du pied, agitent des crécelles et organisent un joyeux chahut.

Les pratiques festives

Selon la loi rabbinique, ces pratiques comprennent :

échanges de nourriture entre connaissances, voisins ou amis
dons de charité
repas de fête particuliers durant l’après-midi de Pourim
don d’argent par les parents à leurs enfants
Les traditions culinaires

Pourim a ses plats traditionnels :

les oreilles d’Haman (ozné Haman en yiddish), qui sont des pâtisseries frites
les poches d’Haman (hamentashen en yiddish), qui sont des petits pains triangulaires fourrés de dattes, de pruneaux, de graines de pavot…

L’ivresse lors de Pourim

Cette tradition vient du fait que deux phrases issues du « lys de Jacob », texte chanté après la lecture du livre d’Esther, ont en hébreu la même valeur numérique de cinq cent deux, et que les rabbins en ont déduit qu’il est louable d’être ivre à Pourim au point de ne plus pouvoir distinguer entre les deux.

Symbolique de Pourim

Pourim symbolise comme Hannoukkah la victoire des juifs sur leurs ennemis, et la chute d‘Haman, qui incarne l’archétype de l’antisémite. Sa célébration est un moyen de renouveler l’affirmation de sa foi en Dieu.