Le tabernacle retrouve une nouvelle jeunesse…tout en conservant son aspect général antérieur.

La verrière ayant découvert tout un côté de la grande salle de prières, l’architecte François Peiffer a pris la décision de créer un brise-vue permettant d’isoler davantage encore notre synagogue.

Les finitions se poursuivent à l’intérieur de la Synagogue. La moquette en velours rouge posée par Mrs Henri Cahen et Elie Margen est remplacé par un parquet en chêne massif. Il y a encore quelques points techniques à régler mais surtout, on le voit bien, beaucoup de poussières à nettoyer tant les travaux ont été importants et la période particulièrement longue. Mais le résultat sera prodigieux.

Les portes reprennent leur place aussi. Les menuisiers doivent encore quelques ajustements et les peintres quelques retouchent mais tout se met en place, petit à petit.

Le dos de la dernière cour prend aussi progressivement sa forme définitive. Le bardage peuplier a été privilégié. Son association à la structure métallique de la verrière et aux pans de bois des façades du 16ème siècle, donne à ce petit bout de cour un cachet extraordinaire, mélange de modernisme et de tradition. Encore une fois, une prouesse que l’on doit à René Pitoun et à ses architectes.

Vendredi soir: les échafaudages de l’entreprise CMD2 de Didier Duchêne viennent d’être retirés. Le plafond apparait alors dans toute son originalité et sa splendeur.

C’est un spectacle unique que nous avons sous les yeux donnant à la fois de la profondeur et du sens à cette salle de prières dans laquelle nous distinguons à la fois la verrière magistrale, les façades en pans de bois et le ciel.

Même si les choix de couleur ou de lumière restent encore à faire, c’est un pari architectural magistralement relevé par le cabinet de François Peiffer. Plus de 3000 ans après avoir été prononcée, la phrase de Bilaam ne pouvait pas trouver un meilleur écho que dans notre synagogue, dorénavant.

Il y a fort à parier que les juifs du monde entier viendront très rapidement le constater sur place.

Les travaux à l’étage se poursuivent. Les parquets sont entièrement décapés avant d’être traités avec leur teinte définitive. Et eu égard à la surface de ces grandes salles d’exposition, ce sont des jours et des jours de décapage.

Une des salles de l’étage prend sa forme définitive. Le ponçage du parquet ancien est effectué. Une première couche de vitrificateur sera posée prochainement ponctuant ainsi le début de la fin des travaux.

Les ouvrages d’art se multiplient à la Synagogue. Nous avons ici une superbe gouttière cintrée qui nécessite une très grande maitrise de l’art de l’étanchéité. Chacun pourra apprécier à sa juste valeur cette réalisation.

L’oratoire et le beth hamidrach Rachi devant être éclairé, notre serrurier a réalisé sur la base d’une recherche archéologique minutieuse, deux lustres, une ménorah et des torchères médiévales pour équiper les deux pièces du 12ème siècle. L’ensemble sera installé dans quelques jours.

Le tabernacle est désormais définitivement installé. Le mur du fond est en cours de finition. La climatisation réversible a été testée avec succès. Il ne reste que quelques passes de plâtre et quelques coups de peinture. Dans quelques semaines, la grande salle de prières sera à nouveau opérationnelle et présentera une vision à la fois ancienne et contemporaine de toute beauté.

Les portes du tabernacle sont enfin réinstallées. Ce n’est pas le titre d’une chanson mais simplement un petit air printanier qui nous laisse espérer que nous sommes toujours dans les délais pour notre inauguration. Comme pour un mécano, le menuisier fixe au mur chaque élément de l’Hekhal, surmonté du vitrail réalisé par Pierre Gozlan, et le frontispice où Abba Samoun avait pris soin d’inscrire le chant célèbre de la paracha Balac : « Quelles sont belles tes tentes Ô Jacob, tes demeures Ô Israel ».

Par ailleurs, maintenant que la couleur des pans de bois est choisie, il faut trouver la couleur du mobilier. Ce sont à nouveau de grandes discussions entre nos spécialistes qui aboutiront, nous l’espérons à trouver la plus parfaite harmonie des teintes. Et nous pourrons alors tous chanter en choeur : « Quelles sont belles tes teintes, Ô Jacob.. ».

Toutes les canalisations du bâtiment sont entièrement remplacées. Seules la chaudière est conservée.

Un système d’échangeur à très haute vitesse est mis en place dans le Mikveh da façon à ce que l’eau puisse arriver chaude très rapidement pour les bains rituels.

La grande salle de prières du fait de la présence nouvelle de la verrière, exige un système de chauffage/ventilation réversible. De ce fait, toutes les vieilles canalisations sont remplacées par des neuves, en acier. Le système central est entièrement repensé et des nouveaux radiateurs sont aussi installés à peu près partout dans le bâtiment. Enfin, l’électricité est revue entièrement aussi de façon non seulement à être plus fonctionnelle et opérationnelle par rapport aux différents espaces à éclairer, mais aussi pour respecter plus simplement le chabbat.

Tout ceci a nécessité beaucoup d’efforts et de concentration et l’on doit vraiment rendre hommage ici à René Pitoun, vice président et trésorier des deux associations et président de la Fraternelle, qui ne ménage aucun de ses efforts pour parvenir à livrer à la communauté de Troyes, une synagogue digne de ce nom, à la fois moderne et respectueuse du bâti ancien de notre cité médiévale et surtout capable d’accueillir demain le flot ininterrompu de touristes, juifs ou non, qui viendront se recueillir ou se cultiver sur le grand Rachi.

Tous les corps de métier trouvent un véritable sens personnel sur ce chantier tant l’authenticité de ce lieu est unique. Le maçon trouve le moyen de créer un torchis original avec de la paille pour faire l’entre-pans de bois de la salle es dames et le charpentier s’inspire des symboles du judaïsme pour créer sous les nouveaux liens de poutres de la Synagogue, des écussons originaux.

Tout de même, quelle idée de faire des travaux pharaoniques dans une synagogue. Cette folie nous oblige maintenant à faire notre propre torchis et nous laissera peut-être sur la Paille..Tant les dépenses sont importantes et les mauvaises surprises nombreuses dans ce bien vieux bâtiment qui nous sert de Synagogue.

Le couloir d’entrée avait besoin d’un réfection totale, y compris pour l’imposte en craie dont notre staffeur a rendu en quelques jours toute la majesté.

La Synagogue prend progressivement sa teinte définitive. La couleur bleue adoptée trouve toute sa dimension dès qu’il y a un peu de lumière. Elle sera donc la correspondance parfaite de la lumière zénithale.

la verrière est très bien avancée. En mettant la pression sur les entreprises et les architectes, nous en sommes aujourd’hui presque à la fin. Tous les panneaux de verre sont en place, les chéneaux pour récupérer l’eau de pluie pour notre mikvéh sont finis.

Il nous reste encore un tympan et l’isolation intérieure mais le second œuvre en Métallerie est quasiment fini.

La cour de la Synagogue change tous les jours. L’entre pans de bois est entièrement enduit aujourd’hui. Il ne restera plus qu’une seconde couche de peinture, quelques fenêtres à poser et les façades sont finies.

Le travail du charpentier consiste à réparer les pans de bois détériorés. Il lui arrive aussi d’en créer des nouveaux quand cela peut avoir du sens lors de la reconstitution par exemple ici de l’oratoire médiéval de Rachi.

La fin de semaine est consacrée par la pose des premiers panneaux de verre de la grande Verrière. Fin de semaine prochaine, elle sera entièrement montée.

L’ajout de bloc de craie neuve en remplacement des blocs dégradés par le temps s’effectuera en quelques jours. On peut facilement imaginer à quoi ressemblera ce mur une fois terminé.

La semaine de Pourim est la semaine de l’intervention de multiples entreprises à la Synagogue. Les charpentiers, les maçons, les couvreurs ainsi que les prémices de l’installation de la Verrière. De quoi, transformer la grande salle de prières en véritable ruche.

Le micro gommage touche bientôt à sa fin. Nous abordons maintenant le travail de la réfection du mur en damier champenois, de l’entre pans de bois, de l’étanchéité, de la peinture pour une partie des pans de bois et la pose des premiers éléments de la verrière. Grosse semaine en perspective.

Nous abordons cette semaine, l’étape du nettoyage des bois de charpente. On commence par la grande salle de la synagogue dont les bois seront entièrement décapés pour pouvoir accueillir la nouvelle couleur choisie.

Seconde étape franchie : La charpente métallique est en place, prête à recevoir la grande verrière..

Faire entrer dans la Synagogue les grandes poutres de la nouvelle charpente métallique, sans rien casser relève d’un travail d’orfèvre.

(Crédit photo : Hubert Bokobza)