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Quelles sont belles tes tentes, Ô Jacob, tes demeures, Ô Israël

Histoire de Balak et Bilaam

Après avoir passé 40 ans dans le désert, les Israélites étaient proches de la Terre Promise. Balak, roi de Moab, ressentit comme une menace l’arrivée de Moïse et des Israélites, qui avaient vaincu plusieurs rois au cours de leur périple dans le désert. Le roi Balak demanda au prophète Bilaam de les maudire. Celui ci ayant entendu L‘Eternel, refusa.

Bilaam alla voir Balak, mais son ânesse s’ arrêta soudain sur le chemin. Bilaam se mit à la frapper, jusqu’à ce que l’anesse se mette à parler.

“Que t’a-je fait pour que tu m’aies frappée déjà trois fois ?” Bilaam finit par se rendre compte que Dieu avait envoyé un ange pour l’empêcher de poursuivre son chemin.

La Morale de cette histoire est que Balak avait profité de son statut de roi pour obliger un prophète à servir ses propres desseins condamnables. Ce récit comporte un verset célèbre. Alors que Balak a envoyé Bilaam au sommet d’une montagne pour prononcer une malédiction contre les Israélites, D. fait en sorte que ce soit le contraire qui se produise. Bilaam ne peut s’ empêcher de prononcer la phrase célèbre :

“Ma Tovou ohalekha Yaacov” (qu’elles sont belles tes tentes, ô Jacob)

Ce sont ces mots que prononcent les juifs aujourd’hui encore, quand ils entrent dans une synagogue pour prier.

Extérieurement, la verrière de la Synagogue ressemblera déjà à une tente. Nous travaillons aujourd’hui un projet pour l’intérieur afin que tous les visiteurs du monde entier, prophètes ou non, puissent dire :

“qu’elles sont belles tes tentes, Ô Jacob, tes demeures Ô Israël.”