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Paracha Ki-Tissa

« Jusqu’à quand oscillerez-vous entre les deux parties ? Si Hachem est D., suivez-Le, et si c’est le Ba’al, suivez-le. »
(I Melakhim 8, 21)

Lorsqu’une lutte est engagée entre la foi et l’incroyance, tout juif doit adopter une attitude claire, d’un côté ou de l’autre.
Il doit savoir à quel camp il appartient et qui il soutient. Là, il n’y a aucune place à des compromis ni à une voie médiane.

Là, il est impossible de se rendre quitte dans deux directions opposées, mais nous devons exprimer clairement si nous appartenons aux serviteurs de D. ou aux fidèles du Ba’al. Ceux qui oscillent entre les deux sont plus dangereux dans cette lutte que ceux qui servent le Ba’al ouvertement.

C’est pourquoi lorsque Yérovam ben Nevat part en guerre ouverte contre le Temple, place deux veaux d’or à Béthel et tue même ceux qui montent en pèlerinage à Jérusalem, ce n’est pas à son époque que l’exil arrive, mais à l’époque d’Hochéa ben Beeri, qui est celui qui a enlevé les gardes placées par Yérovam sur les routes, en disant : qu’on aille là où on désire, à Béthel ou à Jérusalem.

Il a adopté une attitude intermédiaire en soutenant les deux partis en même temps, et c’est justement à son époque que le roi Shalmanassar d’Assyrie est venu et a exilé beaucoup de Bné-Israël.

Rabbi David ben Moché Pinto