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Paracha Michpatim

« N’humiliez pas la veuve ni l’orphelin. Si vraiment tu l’humiliais, et qu’il se mette à vraiment crier vers Moi, J’entendrai certainement son cri » (22, 22).

En observant ce verset, on s’aperçoit que la mise en garde « qu’il se mette à vraiment crier vers Moi » est au singulier, cela ne concerne que l’orphelin mais pas la veuve. Pourquoi ?

Le livre « Or LaMéïr » l’explique à la lumière des paroles des Sages : « On doit toujours veiller à ne pas faire de tort à sa femme, parce que comme elle pleure facilement, on a vite fait de lui causer du tort » (Baba Metsia 59a). La femme se vexe volontiers, elle pleure facilement, et le châtiment de l’avoir vexée arrive rapidement.

C’est pourquoi la veuve est incluse dans l’ordre « N’humiliez pas la veuve ni l’orphelin », mais elle n’est pas comprise dans la mise en garde de la punition, qui concerne seulement le tort fait à un orphelin qui se mettrait à crier vers Hachem.
En effet, en ce qui concerne le tort fait à la veuve, Hachem punit rapidement, même si elle n’a pas crié.
« Si tu prêtes de l’argent à quelqu’un de Mon peuple, au pauvre qui se trouve avec toi » (22, 25).

Voici comment Rabbi Yéhouda Moualam zatsal comprend ce verset :
Les Sages ont dit (Pirkei Avot 6, 10) qu’au moment du décès de quelqu’un, ce n’est ni l’argent ni l’or ni les pierres précieuses qui l’accompagnent, mais uniquement la Torah et les bonnes actions.
Mais « si tu prêtes (talvé) de l’argent », si quelqu’un désire que son argent l’accompagne (ylavé) après une longue vie, alors il doit faire profiter de son argent « le pauvre qui se trouve avec toi », en donnant de la tsedaka ou un prêt lorsqu’il en a besoin. De cette façon, cet argent avec lequel on aura fait de bonnes actions vous accompagnera aussi au moment de la mort, comme dans l’expression « ta droiture marchera devant toi ».