
« Que celui qui est bien assis ne soit pas pressé de se lever » Don Juan Manuel
Lors d’un congrès tenu aux Etats Unis réunissant des neurologues du monde entier, un des sujets principaux abordés était le phénomène des personnes s’évanouissant lorsqu’au réveil, elles se lèvent du lit.
Un des intervenants était le professeur Linda McMaron de Grande Bretagne. Elle a fait une longue intervention relative à son étude sur cette question. Après des années d’observations et de recherches, elle est parvenue à la conclusion que l’évanouissement est provoqué par le passage très rapide de la position couchée à la position debout. Le professeur McMaron a dit qu’il faut 12 secondes pour que le sang afflue des pieds au cerveau ; Mais lorsqu’une personne se lève rapidement, le sang se trouve ‘’projeté » vers le cerveau trop rapidement d’où la perte de connaissance. Elle a suggéré qu’au réveil, on devrait s’assoir sur le lit et compter jusqu’à 12 pour éviter le vertige voire l’évanouissement. Son discours a été salué par un tonnerre d’applaudissements et des réactions enthousiastes.
Un autre professeur, juif religieux, a demandé la parole. Il a dit « Chez nous, Juifs, il y a une vieille tradition, millénaire, de réciter une prière d’hommage au Créateur du monde, de nous donner le privilège de nous réveiller sains et entier. La prière est dite immédiatement en ouvrant les yeux, alors qu’on est toujours sur le lit et assis. Il y a 12 mots dans cette prière et si on fait en sorte de la réciter lentement et avec ferveur, cela prend exactement 12 secondes. C’est la prière du « Modé Ani » ». Il fut applaudi en standing ovation.
Cette information est confortée par le Choulkhan Arou’h qui dit que « Celui qui s’éveille et se met immédiatement debout se trouve plus près de la mort que de la vie. Il faut au contraire attendre un peu avant de se mettre debout ».
Information rapportée par Franck-Amos Perez
Dès le réveil, encore au lit, le Juif quel qu’il soit, où qu’il soit, dit cette phrase qui va épanouir son être:
Modé ani léfanékha, Mélékh ‘Haï vékayam,
chéhé’hézarta bi nichmati bé’hémla,
rabba émounatékha.
« Je te remercie (ou je reconnais), Roi vivant et qui subsistes,
que Tu aies fait revenir en moi ma néchama, dans Ta bonté,
immense est Ta fidélité ».
la Juive dit cette même phrase au féminin:
Moda ani léfanékha, Mélékh ‘Haï vékayam,
chéhé’hézarta bi nichmati bé’hémla,
rabba émounatékha.
(Apprendre par coeur cette phrase, et bien la comprendre par sa traduction).
