
Un article du New Yorker de la semaine dernière rapporte que le Talmud est devenu un best-seller en Corée du Sud.
Les faits sont connus. En 2011, l’ambassadeur sud-coréen avait déclaré à la télévision israélienne que « toutes les familles coréennes possédaient au moins un exemplaire du Talmud ».
L’ambassadeur Young Sam Ma avait alors expliqué que les Coréens étaient étonnés des résultats académiques spectaculaires des Juifs. Il avait déclaré que « les juifs avaient un pourcentage très élevé de lauréats au prix Nobel dans tous les domaines : en littérature, en science, en économie », rapportait Ynet.
Pour percer le secret de la réussite académique des Juifs, les Sud-coréens se sont mis à étudier le Talmud. Le journaliste du New Yorker, Ross Arbes, est allé vérifier sur place. A une heure au nord de Séoul, une école, dont les élèves ont entre 4 et 19 ans, enseigne le Talmud.
Ni les enfants, ni les enseignants ne sont Juifs mais « ils ont pour objectif de recevoir une éducation juive, en plus d’une éducation coréenne », rapporte Ross Arbes. Les cours de Talmud sont l’occasion d’expliquer aux élèves la signification du port des téfilines pour les hommes, mais aussi le sens de la prière du Shema Israël.
Plus intéressant encore, des débats talmudiques prennent forment par binôme à la manière des étudiants en yeshivot. L’école a été fondée en 2013 par Park Hyunjun et son fils.
Selon Park Hyunjun, également enseignant de l’établissement, les Juifs ont prospéré grâce à leur éducation culturelle et religieuse. C’est pour cela qu’il est bénéfique d’enseigner ces pratiques aux enfants coréens.
« J’aimerais que mes étudiants deviennent le peuple de Dieu et qu’ils sachent faire preuve de charité comme le peuple juif », a déclaré un parent au New Yorker.