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Cérémonie en mémoire des attentats de Paris

La Communauté a accueillit tous ceux qui ont choisi de s’unir en hommage à ceux qui sont tombés. François Baroin, Isabelle Dilhac, préfète, ou le président de la mosquée Imam Ali. Une cérémonie émouvante, digne, et des mots qui claquent comme autant de coups portés. Carnage, barbarie, haine. Charles Aïdan n’oubliera aucune victime de « ces trois jours d’horreur  ». Aucun des dix-sept noms. Ceux qui défendaient la liberté d’expression ou qui « exécutaient leur devoir de policier ». Ceux qui sont tombés « parce qu’ils étaient juifs ». Un vendredi, dans un supermarché casher. « Une fois encore, la communauté juive a payé un lourd tribut face à la haine antisémite. »

Prière pour la République

Sans esprit de vengeance, Charles Aidan appelle l’État à protéger « les concitoyens juifs ». Pour que de nouveau, « nous puissions mener une vie sereine, loin du traumatisme tellement violent que nous venons de vivre. Dans le respect de tous et de chacun, nous attendons de pouvoir dire de nouveau : heureux comme un juif en France ».
Ce peuple de France, cette terre qu’ils ont fait leur, « nous nous mobiliserons pour pouvoir y vivre sans peur. Mais il est temps, grand temps que cette violence cesse enfin ». Après la prière des morts entonnée par Joël Samoun, vient celle de la République. « Celle que nous disons tous les samedis et tous les jours de fêtes ».

Cette prière dont le ton ne laisse de place à la haine, celle qui unit et qui porte le message cher à ceux qui aspirent à cette sérénité indispensable à toute vie. « Juif, ta loi sera la loi du pays dans lequel tu résides. Bénis et protège la République française et le peuple français. »

Céline Tillier, Est-Eclair